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| | Tu sais que t'es sexy, toi? ... Oli casse-toi. [PV Oli] |  |
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Samuel Wolstenholme
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![Tu sais que t'es sexy, toi? ... Oli casse-toi. [PV Oli] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Tu sais que t'es sexy, toi? ... Oli casse-toi. [PV Oli] ![Tu sais que t'es sexy, toi? ... Oli casse-toi. [PV Oli] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Ven 2 Avr - 19:48 | |
| Il commençait à faire jour. Il devait être quoi, cinq heures, presque six, du matin ? Il était temps que j’aille me coucher, moi ! Je fermai les yeux quelques temps. Je commençais à avoir mal, je devais prendre l’habitude de quitter l’écran des yeux au moins deux minutes toutes les heures. J’étais tellement absorbé dans mon travail, que je n’avais pas vu le temps passer. Et il faut dire, que, pour une fois, j’étais seul chez moi, et Oli ne venait pas me voir toutes les dix minutes pour me demander ce que je faisais. C’était drôle, mais dès qu’il n’était plus chez moi, ma grande maison faisait tout de suite vide, bien trop vide.
Oli ? Comment ça, qui c’est, Oli ? Oli Bellamy, mon meilleur ami, depuis, quoi… Dix ans. Depuis la nuit, où, encore adolescent, j’avais une fois de plus fait le mur, et je m’étais retrouvé avec quatre types à moitié bourrés avec des intentions peu amicales. J’avais alors quinze ans, voir quatorze, et puis Oli était arrivé. Je m’en suis sorti avec un simple œil au beurre noir, avec à la prime, un type à qui je me suis attaché au fil du temps. Ensuite, il s’est passé pas mal de choses sombres, dont le Laboratoire où il subissait d’horribles expériences, mais j’éviterai d’en parler.
Bref. Oli n’était pas chez moi, ce soir. Je me levai de mon siège, j’ai éteint mon ordinateur, posé ma clé usb qui renfermait tout mon travail depuis le début à sa place habituelle, puis je suis enfin arrivé dans ma chambre. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point j’étais crevé. Le café que j’avais avalé ne faisait surement plus effet, tiens. J’ai enlevé ma veste, mon t-shirt, ôté mes baskets sans avoir besoin de défaire les lacets puisque dès le début, ils n’étais pas liés mais coincés entre mon pied et la semelle intérieure de la chaussure – ça va plus vite – et j’ai fini en enlevant mon jean. A présent seulement vêtu d'un caleçon noir, je me suis laissé tomber sur le ventre sur mon matelas, j’ai enfoui la tête dans mon oreiller sans prendre la peine de me glisser sous un drap. Les mains sous le coussin, je n’ai pas regardé les lettres rouges lumineuses qui brisaient l’obscurité – les volets étaient restés fermés – en affichant 6h12. Les gens normaux se levaient à cette heure là. Mais nous étions dimanche, je n’avais pas à aller à mon travail, et je pouvais me permettre une grasse matinée. Au pire, mon portable était allumé.
Les bras de Morphée m’emportèrent avec eux immédiatement. Seule ma calme respiration cassait le silence de mort qui s’était installé chez moi.
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|  | | Oli Bellamy
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| | Sujet: Re: Tu sais que t'es sexy, toi? ... Oli casse-toi. [PV Oli] Ven 2 Avr - 21:10 | |
| Cette nuit-là, j'étais parti me balader un peu dans les rues sombres de la ville - là, j'étais sur de ne pas tomber sur une multitude de types du gouvernement. J'avais décidé de laisser tranquille Samuel qui n'arrêtait pas de tapoter sur son clavier, le regard rivé vers l'écran de son ordi, une tasse de café sur le bureau. Je n'avais aucune envie d'aller rencontrer quelques personnes dans de petites boîtes où la plus part des gens s'y trouvant étaient des délinquants. J'avais juste envie de rester seul, à marcher tranquillement dans les étroites ruelles inquiétantes de la cité, mains dans les poches, le regard posé sur le sol.
Alors que j'observai un lampadaire dont la lumière faiblissait, une pensée me traversa l'esprit. Je m'arrêtai, les sourcils froncés. Non, il ne fallait pas que j'y pense maintenant, je n'en avais aucune envie. Pas le jour où j'avais vu ma mère se faire tuer, pas celui-là. Ni ceux qui suivirent. Ceux pendant lesquels j'avais été torturé par mon propre frère jumeau. J'y pensais tout les jours, tout les jours, tout les jours. Et chaque jour, j'étais triste à en crever mais également bouillonnant de rage. Sous l'effet de cette dernière, je tapai dans le mur à ma gauche, m'en foutant pas mal que j'allais à moitié me brouiller la main. Des larmes - cette fois-ci mélangeant à la fois cette haine mais également ce désarrois - se mirent à rouler sur mes joues rougies par le vent se déchainant contre mon être. Sur un coup de tête, je sortis les mains des poches une bonne fois pour toute avant de partir en courant. Je retournai chez Sam, chez lui, chez moi. Le seul endroit où je me sentais véritablement bien.
Une fois devant l'entrée de son immense maison, je me stoppai, haletant à cause de ma course folle. Après avoir repris mon souffle, je déverrouillai la porte avant d'entrer dans la bâtisse. Quand je me retrouvai dans le Hall, je m'écroulai sur le sol, comme d'un coup vidé de toute bonne volonté à encore vouloir rester debout. Voilà, j'étais tombé depuis déjà longtemps. J'essayai de me relever de temps à autres. Parfois, j'y arrivai mais à chaque fois, je dérapai une nouvelle fois.
Après m'être calmé - ce qui prit un bout de temps, je l'avoue -, je rentrai vraiment dans la maison de mon meilleur ami. Je jetai un coup d'oeil sur ma montre. 6 heures et 14 minutes. Quoi? Déjà? J'étais sorti plus longtemps que je ne le pensais... ou bien c'était ce chagrin qui me faisait perdre la notion du temps?
Je jetai un coup d'oeil dans le bureau de Sam pour vérifier qu'il ait quand même prit l'initiative d'aller se reposer. Parfois, j'avais l'impression qu'il oubliait qu'un humain avait besoin de repos. Mais, il se donnait tellement dans son boulot, qu'on ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Heureusement, il était quand même parti s'endormir. Sans doute depuis pas longtemps, le connaissant. Je me dis que moi aussi, un peu de sommeil me ferait du bien. Je partis alors dans mon lit, après m'être totalement déshabillé - oui, oui, j'étais tout nu. Les doux bras de Morphée mirent un temps incroyable à m'étreindre, tellement les pensées fusaient dans mon esprit tourmenté.
Deux heures plus tard, j'étais déjà debout. Cela faisait 7 ans que j'étais devenu presque insomniaque. Tout ça à cause d'un connard de type qui se révélait être mon frère. Constatant que Samuel ne s'était pas réveillé, je décidai de m'occuper en silence. Ce fut comme ça que je me fis couler un bon bain très très chaud avec plein de mousse - chose que j'adorais. Cela me détendait, ce qui ne faisait absolument pas de mal à mon pauvre corps.
Une fois sorti - après environ une heure et demie -, je me séchai et me contemplai dans le miroir. Une cicatrice par-là, une autre par-ici... Mais nom de Dieu, qu'est-ce qui c'était passé dans la tête de tout ces types totalement fous, barges, stupides et sans doute trop cruelles? Ca, je ne pouvais pas le dire, puisque je me le demande toujours. Pire encore, plein de gens se trouvaient dans le même cas moi il y avait quelques années et ça n'allait pas s'arrêter de sitôt.
Je partis dans ma chambre, une serviette autour de la taille, décidant de m'habiller. Je pris un caleçon noir, un pantalon kaki, un t-shirt noir et un pull bleu marine. Rien de bien extravagant aujourd'hui, je n'avais pas envie. 9 heures et 04 minutes. Je n'allais pas encore embêter Sam pour l'instant, non. Je pris une toile et mon matériel de peinture, toute en réfléchissant à ce que je pourrai peindre. Je décidai alors qu'une forêt serait l'objet de mon "œuvre" - si je puis dire.
Deux heures plus tard, j'avais finit. Ce n'était pas un de ces grands travaux pour lesquels je restai des jours entiers plancher, non juste une petite toile pour passer le temps. Cependant, j'étais quand même content du résultat. Je jetai alors un coup d'oeil sur ma montre. 11 heures et 13 minutes. Une bonne heure pour réveiller son meilleur ami, trouvez pas?
Je partis donc vers la chambre de Sam, prenant soin de ne pas le réveille de suite. Je le contemplai un moment. Sa respiration était régulière et profondeur. La respiration d'un type qui dort quoi. La couette lu arrivait dans le bas du dos, ce qui me donna une petite idée. Délicatement, je m'assis sur le bord de son lit, un rictus se formant aux coins de mes lèvres. Voir quelqu'un qu'on apprécie dormir, rien à dire, c'est beau. De ma main gauche, je vins caresser lentement le creux de son dos avant d'entamer un vrai massage. Sa respiration se modifia un peu et un "mmmrrpphhh" se fit entendre. Il se réveillait - enfin. Je me penchai pour lui glisser à l'oreille un "Tu sais que t'es sexy toi?" | |
| | | | Samuel Wolstenholme
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| | Sujet: Re: Tu sais que t'es sexy, toi? ... Oli casse-toi. [PV Oli] Jeu 8 Avr - 11:00 | |
| J’étais paisiblement dans une phase de sommeil profond, un moment sans rêves. Tout allait bien, jusqu’au moment où je sentis sur mon dos, deux mains qui entamaient un massage sensuel. Imaginez une jolie fille, qui vous réveille, comme ça… Ca peut paraître plutôt cool ; non ? Sauf que… L’esprit en plein dans le brouillard, je me souvins que j’avais passé la soirée en tête à tête avec mon pc. Et cela m’aurait étonné que ce dernier se transforme en un être humain. Ne trouvant pas la force d’ouvrir la bouche, une sorte de grognement manifesta mon mécontentement d’être réveillé de si bonne heure.
- Mfffpppphhhh…
J’étais encore endormi, mais cependant, dans un effort surhumain, je réussi à ouvrir un œil. Mais celui-ci n’était pas de cet avis. Aussi, il se referma. En fait, savoir qui était entrain de me masser le dos m’intéressait, mais j’avais comme qui dirait la flemme. Sauf que, lorsque la personne décréta que j’étais sexy, je le reconnu immédiatement. Le ? Eh bien oui. Oli. Je peux vous garantir qu’à ce moment là, mes deux yeux s’ouvrirent en même temps, je me serais même relevé d’un bond si j’en avais eu la force. Mettons ça sur le compte des mains de mon meilleur ami qui me clouaient sur le matelas et non pas parce que c’était le matin et que j’étais totalement vidé d’énergie. Je laissai retomber ma tête sur l’oreiller, refermai les yeux – vous vous souvenez, je m’étais couché vers six heures du mat’ – dans le but de me rendormir, et soupirai. Toujours ainsi immobile, je laissai un grand silence s’installer, sans pour autant qu’Oli s’arrête.
- … Oli … Casse-toi…
Evidemment, ce n’était pas méchant. Je me sentais vraiment seul sans sa présence chez moi. Mais là, c’était le matin. Je voulais dormir. De plus, je n’avais pas tellement envie d’un massage venant de sa part, non pas qu’il s’y prenne mal, mais n’oublions pas que moi, j’étais hétérosexuel, à deux cent pour cent même. Je n’avais rien contre le fait que mon meilleur ami soit bisexuel, presque homosexuel, mais si celui-ci pouvait éviter de me masser le dos, cela m’arrangerait. Sur ce, je continuai, d’une voix endormie, ne réfléchissant pas du tout à ce qui sortait de ma bouche :
- Steuplait… Laisse-moi dormir… Encore cinq ou… Six heures… Je veux dormiiiiir…
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| | | | Oli Bellamy
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| | Sujet: Re: Tu sais que t'es sexy, toi? ... Oli casse-toi. [PV Oli] Ven 9 Avr - 15:32 | |
| Quand Sam comprit que ce n'était pas une jeune fille sensuelle s'étant glissée dans son appartement qui le massait mais bien son meilleur ami bisexuelle, il ouvrit grand les yeux avant de commencer à prendre l'initiative de se relever. Sans grande conviction, vu qu'il se relaissa tomber deux secondes plus tard. La tête dans l'oreiller, il laissa un blanc s'installer, pendant lequel je ne cessais pas pour autant de le masser. Un sympathique "Oli, casse toi" vint briser le silence. Non, ce n'était pas méchant, juste qu'il n'était pas friand de massages quand ils venaient de son meilleur ami se révélant très attiré par les hommes. Pas que je sois amoureux de lui, non. Mais j'adorais embêter les hommes hétéros, en les draguant, en les touchant - une petite claque innocente sur les fesses, rien de mal -, en leur faisant des clin d'oeil, bref par tout les moyens possibles qui m'amusaient. Donc, que du bonheur pour mon meilleur ami qui était celui que j'aimais par dessus tout embêter. Pourquoi? Parce que c'était mon meilleur ami tiens! Je l'adorais plus que tout au monde. Alors même si je le taquinais beaucoup, il savait que c'était pas méchant.
Peu après ces phrases peu sympathiques pour beaucoup de monde - mais gentilles quand même -, il reprit la parole. A mon avis, vu son état, il ne devait pas vraiment réfléchir à ce qu'il disait. Mais au fait? A quelle heure s'était-il couché? Il était fatigué comme si il n'avait dormit que 4 ou maximum 5 heures... Enfin, il me semblait. Pour demander "encore cinq ou six heures", je ne devais pas en être loin. Son ton plaintif de "Je veux dormiiiiiir" et cette voix endormie, me firent hésiter. Alors, qu'est-ce que je faisais? Est-ce que je continuais de l'embêter jusqu'à ce qu'il se lève ou le laissai-je dormir? Bon, j'allais voir, d'abord, je lui posai la question qui me trottait dans la tête depuis que j'étais rentré.
- A quelle heure t'as encore été dormir toi? Sans doute très tard... ou tôt?
Je stoppai mon massage pour venir me coucher de l'autre côté du lit, à sa gauche. Je m'y couchai, d'abord sur le dos avant de me retourner sur le côté gauche, pour voir Samuel. Je lui fis un grand sourire, me décidant peu à peu que j'allais mettre un peu de punch dans ce type mal réveillé. | |
| | | | Samuel Wolstenholme
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| | Sujet: Re: Tu sais que t'es sexy, toi? ... Oli casse-toi. [PV Oli] Mar 4 Mai - 20:14 | |
| C’était inhumain. Sérieusement ! Je venais juste de m’endormir, - du moins j’en avais l’impression – et il fallait déjà que je me lève ! En plus nous étions dimanche, je pouvais donc dormir un peu, c’était le seul jour de la semaine. J’étais officiellement Directeur du Service de Répression, ce qui me prenait beaucoup de mon temps, et lorsque je rentrais, la plupart du temps, je bossais justement pour trouver une faille dans le domaine où je travaillais, justement. Le comble…
Cette idée ; je l’avais toujours eue. En fait, au départ, la pensée de tenir un rôle important tout en jouant un double jeu n’était pas de moi, je devais l’avouer. Elle était de mon meilleur ami. Enfin… Meilleur ennemi maintenant… Je ne parlais pas d’Oli ; non. J’avais toujours tout partagé avec Matt’, avant, tout, absolument tout. J’avais grandi avec lui, je le considérais comme un frère. Jusqu’au jour, ô combien horrible, où j’avais appris qu’il lui était arrivé je ne sais trop quoi.
Depuis ce jour là, Matt’ était mort. Son corps était toujours là, mais un esprit qui n’était pas le sien le possédait. Cela m’attristait au plus haut point. Quand j’étais ado, il lui était souvent arrivé de me réveiller de façon peu commune. Un peu comme Oli en cet instant, ce qui me fit penser à mon ancien frère de cœur un instant. Puis, mes pensées tristes s’envolèrent, et je retournai sur le dos. Les volets étaient restés ouverts, et c’est en recevant un rayon artificiel de lumière en plein dans les yeux que je regrettais de ne pas les avoir fermés, quelques heures plus tôt.
J’étais en plein combat dans lequel s’affrontaient ma volonté d’ouvrir les yeux et mon esprit encore endormi qui voulait retourner à ses occupations. J’essayai inconsciemment d’articuler quelque chose mais au lieu de ça, il en sortit un grognement ressemblant à « bfiursongcyoirr’r’ete », à peu de choses près.
J’attendis encore un moment, je soupirai à nouveau puis ma tête décida qu’il était temps de se lever. Me souvenant d’un coup de la question d’Oli, je passai une main dans mes cheveux qui, à mon avis, étaient une fois de plus en pagaille, tandis que je me relevais, et répondait à l’homme qui me faisait face :
- A quelle heure j’me suis couché ?
Je regardais mon réveil. Il était plus de onze heures. C’était tard pour quelqu’un qui se serait couché avant minuit, mais moi…
- J’en sais rien… Six heures j’crois…
Puis, je m’extirpai de mes draps, attrapai un bas de survêtement noir avec deux fines bandes blanches de chaque côté par-dessus le caleçon que j’avais conservé pour dormir. En fait, j’avais faim et je comptais donc petit-déjeuner.
- T’as déjà mangé ?
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